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Bulletin N°2 Diffusez le !
2 Décembre 2004
Les experts qui décrivent l’attitude des citoyens et des partis politiques israéliens face au conflit palestino-israélien usent souvent d’un vocabulaire inadapté :
Les qualificatifs de droite, gauche et centriste, notamment, ne correspondent pas à la réalité politique.
En effet, ce conflit concerne des régimes diamétralement opposés : Israël, qui se prétend une démocratie, et l’OLP—Autorité palestinienne, une tyrannie sans équivoque.
Nous édictons dix principes concernant Israël et l’OLP—Autorité palestinienne. Nous en tirerons des conclusions logiques.
1) Il est irrationnel pour une démocratie de négocier avec une tyrannie, un régime basé sur la primauté de la force et la coercition. Agir ainsi démoralise le peuple de la démocratie et donne dignité et encouragements aux tyrans.
2) Il est irrationnel pour une démocratie, un régime basé sur la sincérité et la franchise, de négocier avec une tyrannie, un régime basé sur la tromperie et le secret.
3) Il est irrationnel pour une démocratie de négocier avec une tyrannie, un régime qui rejette le concept universel de dignité humaine.
4) Il est irrationnel pour une démocratie, un régime qui honore les accords de paix, de négocier avec une tyrannie, un régime qui considère ces accords plutôt comme un répit qui lui permet de préparer la guerre suivante.
5) Il est irrationnel pour une démocratie (ou pour quelque Etat que ce soit), de continuer à respecter un accord qui est régulièrement violé par l’autre partie, à fortiori lorsqu’il s’agit d’une tyrannie.
6) Il est irrationnel pour une démocratie de poursuivre une politique de « territoires pour la paix », lorsque le cadeau de ces territoires accroît le mépris de l’ennemi et facilite ses desseins hostiles contre cette démocratie.
7) Il est irrationnel pour une démocratie de soutenir l’établissement sur ses propres territoires historiques d’un Etat dont la culture est fondamentalement opposée à la sienne, et dont la population dépassera bientôt la sienne.
8) Il est irrationnel pour une démocratie d’espérer la paix de membres d’une religion dont les principes commandent l’assujettissement de cette démocratie.
9) Il est irrationnel pour une démocratie de soutenir l’établissement d’un Etat à ses frontières lorsque les dirigeants de cet Etat ont éduqué toute une génération d’enfants à la haine de cette démocratie et dans l’éloge des hommes- bombes.
10) Il est irrationnel pour une démocratie de céder des territoires — quelque chose de tangible — contre un accord de paix révocable, spécialement lorsque l’autre partie est une tyrannie qui diabolise cette démocratie et son peuple.
Il suit de ce qui précède que l’attitude de compromis des « centristes » face au conflit palestino-israélien est fondamentalement irrationnelle, alors que l’attitude de non compromis « des extrémistes de droite » face à ce conflit est tout à fait rationnelle !
S’il s’agit de gens de gauche, ils sont peu dignes de considération sauf pour qui s’intéresse aux sujets atteints de troubles mentaux.
Après 11 ans d’Oslo et des milliers de victimes des hommes-bombes, seuls les handicapés mentaux se situent encore à gauche.
Si les « centristes » reconnaissent enfin le diable du bout de leurs lèvres, ils n’ont pas le courage – plus une affaire de c’ur que de tête – d’entreprendre la tâche ardue de l’éradiquer :
Leur pusillanimité soutient leur attitude de compromis, irrationnelle, face aux ennemis implacables d’Israël.
Israël est devenu une nation se mouvant dans le brouillard, perdu dans le « centrisme politiquement correct ».
Cernée par le diable, la nation se tourne chaque fois vers un général pour trouver son salut, ignorant que d’anciens héros puissent être des pygmées du point de vue de la morale, dont l’héroïsme sur les champs de bataille n’était peut-être qu’une recherche de gloire personnelle.
Professeur Paul Eidelberg
Traduction : Docteur Jean-Marc METZGER