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Bulletin N°5 Diffusez le !
10 Décembre 2004
(Invertébrés s’abstenir)
L’élite dirigeant Israël a conduit le peuple juif à l’échec.
Je pense en priorité aux premiers ministres israéliens et aux élus responsables en priorité de l’Etat Juif et de la sécurité de ses citoyens.
Puis aux chefs de Tsahal—les Forces de Défense d’Israël—et aux chefs des services secrets dont aucun n’a démissionné pour protester contre la faillite des décideurs politiques.
J’accuse les présidents des universités israéliennes et tout particulièrement ceux des Départements et des Instituts des Sciences Politiques spécialisés dans les Affaires étrangères, la Résolution des conflits et la Stratégie militaire.
Et les décisions des hauts magistrats de l’Etat d’Israël, les articles des journalistes et des intellectuels qui influencent l’opinion et les hommes politiques.
Je martèle mes mots : ces élites ont conduit Israël à l’échec.
Ils n’ont pas su faire comprendre qu’Israël est en guerre avec un ennemi implacable dont l’objectif ultime est la destruction de l’Etat juif.
Tout a été fait pour masquer la nature de l’ennemi d’Israël. Certains experts qualifient « d’islamisme » l’ennemi alors qu’en vérité l’Islam, de Mohamed à Oussama Ben Laden, a toujours été militant.
Parler de Musulmans modérés consiste à ne parler que d’une frange hélas minoritaire de l’Islam ; et il faut garder en mémoire que les Musulmans sont maîtres dans l’art des manières doucereuses, et que Taqiyya, mentir pour faire avancer la cause de l’Islam, est requis du croyant face à « l’infidèle ».
La politique de l’autruche pèse sur Israël.
Une conférence de trois jours, appelée le « Sommet de Jérusalem », vient de se tenir. Son thème était : « La paix basée sur la vérité ».
Cette conférence, organisée par des Israéliens réputés conservateurs et réunissant des Juifs, des Chrétiens et des Musulmans, n’était pas basée sur la « recherche de la vérité » mais sur l’occultation de la terrible vérité à laquelle Israël doit faire face : la vraie nature de son ennemi.
Encourager « véritablement » la paix dans ce pays consiste aujourd’hui à désarmer les Juifs et soutenir l’ennemi !
Les efforts consentis pour conclure une paix, coûte que coûte, entre Israël et ses voisins, sont la conséquence de la lâcheté morale : le refus de prendre en considération la véritable nature de l’ennemi, sa « culture de haine » illustrée par tous les articles de cette femme admirable qu’est Bat Yor.
Toutes les interprétations divergentes, universitaires, du Coran, ne représentent rien comparées à 1400 années d’histoire durant lesquelles un nombre incalculable de communautés chrétiennes, juives et zoroastiques ont été pillées, violées, détruites.
La réalité : Israël et les ennemis qui l’entourent sont engagés dans une guerre de civilisation.
Ceux qui nient cette guerre sont coupables non seulement d’ignorance, mais de lâcheté morale.
L’ennemi d’Israël est le même que l’ennemi des Etats-Unis ; non pas le « terrorisme », mais le moteur du terrorisme global : la haine de l’autre lorsqu’il est chrétien ou juif..
Cette haine des Juifs et des Américains n’est pas le fruit du hasard dans un monde qui assiste aujourd’hui au réveil de la revanche longtemps attendue contre les sionistes et les « croisés ».
La mère de toutes les mères descend sur nous.
Cette guerre ne ressemble à aucune autre.
L’ennemi, comme les admirateurs sans nombre d’Oussama Ben Laden, dépasse les frontières d’un Etat.
Il peut compter sur des myriades d’hommes, femmes et enfants dans plus de cinquante pays islamiques,
Mais je ne veux pas considérer le nombre de terroristes potentiels. Je me réfère aux cadres entraînés professionnellement, des centaines de milliers de djihadistes entraînant des millions de djihadistes dans une insurrection mondiale dont les cibles prioritaires sont l’Amérique chrétienne et l’Etat juif d’Israël.
Le choix, pour Israël comme pour l’Amérique, n’est hélas pas entre la guerre et la paix.
Nous ne pourrons éviter cette guerre lancée contre nous, dont l’intensité sera fonction, pour partie, des politiques suivies.
Toutes nos conversations sur la paix ressemblent à des mensonges, manifestation de lâcheté morale, et pendant que nous parlons de paix, l’ennemi s’arme pour la guerre et entraîne davantage de djihadistes parmi sa grande population.
Pendant que nous parlons de paix, l’ennemi développe les armes les plus redoutables et considère cette guerre pour ce qu’elle est, et non pour ce que nos élites refusent d’admettre : une guerre religieuse.
Nos élites ont échoué à définir notre ennemi et celui-ci est entrain de l’emporter.
Pouvons-nous envisager l’avenir hors cette guerre que l’ennemi a engagée pour notre destruction ?
Non, Israël comme l’Amérique n’a d’autre choix que de se battre.
La décision est politique. Elle déterminera la durée des combats et son coût en pertes humaines et en biens.
Si nous ne surmontons pas la lâcheté morale des élites dirigeant le pays, la pire des tyrannies s’abattra sur nous.
Professeur Paul EIDELBERG
Traduction : Docteur Jean-Marc METZGER