FRONT DE SAUVEGARDE D’ERETZ ISRAEL
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Bulletin N°186 Diffusez le !
13 Janvier 2005
Sharon fera bloquer toutes les routes menant au Goush Katif quinze jours avant que 2 000 hommes de ses troupes d’élite ne soient envoyées sur place pour expulser par la force les habitants juifs de la bande de Gaza.
Mais nous avons de bonnes raisons de croire que le dictateur d’Israël échouera dans sa volonté de faire triompher l’ignominie.
Que se passera-t-il après ?
Si le plan d’expulsion de Juifs de Gaza échoue, aucun gouvernement israélien ne pourra reprendre cette politique inique.
La défaite de Sharon signifiera :
- la fin de la folie, de la lâcheté morale et de la farce des « territoires contre la paix » qui ont plongé Israël dans un bain de sang juif.
- la défaite de la gauche, la fin du post sionisme et de sa trahison de l’héritage juif.
- la restauration de la fierté nationale juive.
Cet échec plongera le pays (et tout l’Occident)dans le désarroi.
Mais une révolution politique sera possible : il faut dès aujourd’hui la préparer en constituant un cabinet fantôme qui sera prêt à assumer le leadership lors de la chute du gouvernement Sharon ; sinon les mêmes politiciens décadents resteront au pouvoir grâce au système législatif en vigueur qui permet l’élection démocratique de dictateurs.
Ce cabinet fantôme sera composé de dix comités ou plus, parallèlement aux Ministères du gouvernement.
Chaque comité sera dirigé par un professionnel incorruptible, soit connu d’une partie significative de l’opinion publique soit rapidement acceptable par le pays lorsqu’il sera soutenu par de telles personnalités.
Ce cabinet fantôme devra être capable « par tous les moyens » de se faire connaître, par l’opinion publique.
Et il devra être en possession de ce qui manque le plus à Israël : une constitution basée sur de solides fondements juifs et democratiques — dans cet ordre de priorite. La défaite de Sharon entraînera certainement de nouvelles élections.
Le « shadow government » apparaîtra comme le Parti de la Constitution et préconisera trois grandes réformes :
- L’instauration d’un régime présidentiel pour remplacer le système actuel, inepte, corrompu, responsable de la division du peuple.
- La réforme du système parlementaire pour assurer la primauté politique de la population juive d’Israël où les députés seront élus et responsables individuellement devant leurs électeurs grâce au scrutin majoritaire uninominal à un ou deux tours par circonscriptions locales ou régionales.
- La réforme de la Cour Suprême dont les membres seront nommés par le président après l’avis et le vote favorables du parlement.
Pour la première fois Israël aura un système reposant sur l’équilibre des pouvoirs, une condition essentielle pour l’exercice de la loi.
* L’identité juive de l’Etat — sa raison d’être (en français dans le texte) — sera le critère suprême. Les lois assureront les droits civils et religieux de tous les citoyens.
* L’Autorité palestinienne et la totalité de ses réseaux terroristes seront déracinés.
* Un plan de sept ans sera défini pour :
- d’une part accroître de façon significative la population juive de Judée, de Samarie et de Gaza,
- d’autre part diminuer de façon significative la population arabe par l’octroi d’avantages compensatoires variés.
La défaite de Sharon ne rejettera pas seulement la gauche dans un désert politique :
Les partis politiques religieux seront « assainis » et ne seront plus les marionnettes de camelote de politiciens sectaires attirés par un « maroquin » parce que le cabinet du président ne sera plus constitué de membres du Parlement ou de chefs de partis rivaux !
Seul un regime presidentiel pourra mettre en oeuvre la politique unitaire essentielle à l’unité de la nation.
Seul un regime presidentiel sera en mesure de poursuivre une stratégie nationale cohérente, résolue, et être ainsi capable de résister à la pression internationale.
Seul un regime presidentiel assurera à un président juif le respect et le soutien d’une grande majorité du peuple juif.
Seul un regime presidentiel inspirera le respect et le soutien d’innombrables amis chrétiens qui savent, mieux que beaucoup de Juifs, que nous sommes engagés dans un conflit de civilisations dont l’issue dépend de l’intégrité tant territoriale que spirituelle de l’Etat juif.
Nous pourrions aussi rapidement démontrer qu’un Etat d’Israël amputé et démoralisé — les inévitables conséquences du plan Sharon — affaiblirait les Etats-Unis dans leur guerre contre le militantisme islamique.
Le plan Sharon peut être mis en échec.
Mais nous ne devons pas attendre sa défaite pour préparer les fondements d’un nouveau système de gouvernement.
La tricherie de Sharon peut être une benediction masquée, car sa defaite ouvrira la possibilité d’un nouvel Israel.
Professeur Paul EIDELBERG
Traduction : Docteur Jean-Marc METZGER